jeudi 20 mars 2014

Notre urgence : les commerces de proximité !

Nous avons passé de nombreuses heures à imaginer différents scénarios pour permettre la continuité des commerces de proximité car nous partions sur deux inconnues ; ce que voulait les commerçants en place et ce que disait le traité de concession au lotisseur.


La première inconnue a été facile à trouver car il suffisait d'aller à la rencontre de ces derniers et de leur demander ce qu'ils comptaient faire. Pour la seconde cela a été plus compliqué car il a fallu trouver les rares informations lors des séances de conseil municipal, dans le bulletin ou dans la presse.



Au dernier conseil de mi-mars , la commune serait revenue en arrière et aurait décidé de lancer la ZAC avec la construction des commerces. Les plans et esquisses ont été dévoilés pour 3 des conseillers qui n'avaient pas pu assister à la réunion préparatoire la semaine précédente et ils l'on découvert en direct lors de ce conseil où les conseillers ont été également appelés à voter sur le point suivant :


Afin de poursuivre le projet commercial et de ne plus faire attendre les Vitaliens et les commerçants intéressés, la commune de Saint-Viaud a décidé, après de multiples réflexions, de rapprocher l'aménageur (signataire de la ZAC) du cabinet « Investis », promoteur spécialisé dans l'aménagement commercial en milieu rural.

L'aménageur de la ZAC ayant donné son accord, la commune décide de se substituer à lui pour la réalisation du pôle commercial et de céder à la société « Investis » une partie de la parcelle du Petit-bois pour un euro symbolique, les espaces communs de la commune.
Pour favoriser l'initiative, la commune s'engage à acquérir un local commercial de 200 m2 au prix de 185 419 € HT. La décision a été prise à la majorité (1 abstention et 1 voix contre)
extrait de Ouest France de mardi 17 mars 2014

Aux dires de commerçants concernés,  les premiers commerces ne verraient pas le jour sur la ZAC du Petit Bois avant décembre 2015.

Pour l'équipe, un commerçant doit réussir à faire vivre sa famille et ses enfants et dégager des bénéfices de son travail. Si l'ensemble des bénéfices passe par le remboursement de prêt ou de loyer, on voit bien qu'il mettra la clé sous la porte. 

C'est pourquoi notre solution passe par un accompagnement de la part de la commune du portage des murs et de l'aménagement.
Lors de la réunion publique, Roch Chéraud a mis en relief la situation de Corsept et de Saint-Viaud en 1991 puis en 2014 alors que les finances de Corsept n'étaient pas les mêmes pendant ce temps là que celles de Saint-Viaud profitant pendant de nombreuses années de la TPU de Zircotube (ex Cezus)



Saint-Viaud
Corsept
1990
2014
1990
2014
1713 habitants
2 228  habitants
1 633 habitants
2 731 habitants
Boucherie
Boulangerie
Epicerie
Café Tabac
Cycles
Pharmacie
Un restaurant
Médecin
Garage Dosset
De nombreux artisans disséminés dans la campagne ; Piolain, SNPV, etc…
Café-Tabac-Epicerie,
Cycles,
Coiffeur,
Cabinet médical avec Dentiste et docteur,
Pharmacie,
Quelques artisans restants. Beaucoup sont partis sur Saint-Michel, Saint-Père….
2 restaurants
Un seul commerce, le café des Amis de Gertrude. Le Héron venait de partir pour Saint-Viaud tenir le café de T’ite Anne
Garage de Georges Denion
Boucherie
Boulangerie
Epicerie
Café Tabac
Pharmacie
Cabinet Médical avec Kiné, deux médecins, psy, etc..
De nombreux artisans disséminés dans la campagne 


Alors comment en est-on arrivé à se développer à Corsept et à fermer à Saint-Viaud ?

Simplement parce que la commune a fait du portage immobilier en pratiquant des loyers modérés pour que les commerçants s’implantant puissent développer leur fond de commerce au lieu de les laisser asphyxier avec des loyers élevés ou en ne les accompagnant pas leur projet de mise au normes.

C'est la direction que nous voulons faire prendre à Saint-Viaud afin de préserver le café/épicerie/tabac des sports dans un premier temps sur la place de l'église avant de l'aider à s'installer dans des locaux plus spacieux dans la ZAC lui permettant de s’agrandir et d'apporter de nouveaux services. 

Dans le pire des scénarios, si Serge et Annie n'avaient pas souhaité continuer leur commerce, et pour éviter de retrouver la commune sans rien du tout, nous aurions été prêts à construire une épicerie municipale avec la création d'un emploi comme cela se fait dans de nombreuses communes rurales de France :



 

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